Les 3 clés du management d'équipe
des dirigeants performants

Entrainer son équipe pour plus de performance

Réussir son management d'équipe, 3 clés du management des dirigeants performants

Certains dirigeants excellent dans la création d’une dynamique avec leur équipe. Leur impact est indéniable : ils tracent la voie vers des performances collectives impressionnantes. Par leur posture et leur attitude, ils donnent le LA de la réussite de leur équipe.

J’ai la chance de rencontrer de nombreux dirigeants inspirants. J’explore leurs pratiques et leurs succès en matière de management. Qu’est ce qui fait qu’un dirigeant peut bâtir une équipe performante et soudée ? Découvrez dans cet article 3 clés du management essentielles des dirigeants qui réussissent à construire un collectif.

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Posture du dirigeant et Management

Quand je rencontre des collaborateurs (sans connaitre encore le dirigeant), je peux assez souvent me faire une idée de l’état d’esprit de ce Dirigeant. Pourquoi ? Parce que le patron d’une entreprise « déteint » sur son équipe. Il influence la dynamique de l’équipe, il donne le « LA » de la culture d’entreprise.

Le dirigeant influence la dynamique de son équipe

Un exemple 👉 au cours d’une mission, je rencontre plusieurs managers d’une même entreprise. Une idée revient souvent : quand une décision est prise, les collaborateurs ne peuvent la contester. Mes interlocuteurs font systématiquement référence à leur hiérarchie pour faire avancer les étapes du projet. Quelques semaines plus tard, je rencontre le dirigeant. Au cours de notre discussion, il me dit : « quand je prends une décision, je ne veux pas voir une tête qui dépasse » ! Je pouvais m’y attendre…

Autre exemple 👉 dans une entreprise, je constate que plusieurs salariés font preuve d’initiative. Ils proposent des solutions, prennent certaines décisions entre eux. En discutant avec le directeur de cette plateforme, il me parle d’autonomie dans ses équipes. Il me présente un outil qu’il utilise mais surtout, il me parle de ses convictions personnelles sur ce sujet.

Pourquoi monter en compétences? Donner du sens

1ère clé : trouver l’équilibre entre convictions et remise en question dans son management

On le perçoit bien dans ces 2 exemples : la posture du dirigeant impacte le management de son organisation. Cette posture est le reflet du dirigeant, de ce qu’il est. Pour en savoir plus sur les différentes postures, je vous recommande cet article.

Je constate que la posture du dirigeant a une grande influence sur le comportement des équipes. Cet enjeu de la posture du dirigeant est primordial. Les comportements qui en découlent traduisent des dynamiques propres à chaque équipe et impactent différemment la performance de l’organisation. Or cette posture du dirigeant est souvent le reflet de ses convictions et de ses croyances.

Convictions, croyances et management

J’en arrive à cette observation : le dirigeant qui réussit son management est celui qui trouve le meilleur équilibre entre porter ses convictions et se remettre en question. Cette posture, subtile, permet d’entrainer son équipe vers la performance. Se posent alors 2 questions :

  • Nos convictions sont-elles les meilleures pour la performance de notre équipe ?
  • Comment les challenger, les remettre en question sereinement ?

Quelles solutions ?

Plusieurs réponses sont possibles pour ajuster sa posture, ses conviction et maintenir une hauteur de vue :

  • Travailler la connaissance de soi : bien se connaitre est le 1er pas vers une possible remise en question de ses pratiques
  • Se nourrir de différents « sons de cloches » : lectures, conférences, TED, podcast…
  • Partager entre pair : de nombreux évènements ou webinaire le permettent, des associations aussi (par exemple, le CJD)
  • Prendre du recul en étant accompagné : conseil, coaching, formation…
Fixer un cap, objectifs, management

2ème clé : se former au management (pas que pour son équipe) !

Dans une entreprise de service à la personne, j’ai accompagné des managers à la structuration d’un service Projet de 20 personnes. Au fil de l’accompagnement, je commence à comprendre que ce que je prône en management auprès de ces responsables de service ne sera pas toujours possible. La raison : la direction ne va pas suivre, ce n’est pas dans ses pratiques habituelles… Tout cela a été dit à demi-mot.

A l’occasion d’un rendez-vous avec la direction, j’aborde le sujet : et si la direction aussi se formait au management ? Regards incrédules… jusqu’à ce qu’un membre du Codir dise « mais enfin, on fait partie du Codir ! ».

Je partage cette anecdote car elle me semble révélatrice. Ce point de vue porte une idée reçue que je trouve assez largement répandue : faire partie d’une direction serait un gage de bien manager. Avec l’idée sous-jacente : grimper les échelons hiérarchiques dans sa carrière serait une caution managériale en soi.

La posture du manager

Je ne suis pas d’accord avec cette idée reçue. Pour 2 raisons :

👉 Tout le monde n’est pas fait pour manager : il faut l’accepter ! Le système de promotion interne le plus courant en entreprise est basé sur les performances techniques d’une personne, rarement sur ses aptitudes managériales. Ce qui fait que des personnes sans compétence managériale peuvent progresser dans un organigramme. Je propose cet article pour aller plus loin sur ce sujet.

👉 Le management, ça s’apprend et ça s’entretient ! Un peu à l’image du permis de conduire : je le passe à 18 ans et je ne me mets pas à jour pour le reste de ma vie ? C’est une aberration en management. C’est primordial d’aller chercher de nouveaux outils pour progresser, de prendre du recul sur sa posture managérial ou son type de leadership.

D’où mon 2ème constat : un dirigeant qui réussit accompagne la montée en compétence de son équipe ET entretient son propre chemin en management.

Les objectifs OKR apportent de l'agilité

Je ne veux pas faire de généralités : pour bien des personnes en poste de direction, le niveau managérial est solide. Et parmi ceux-là, beaucoup « remettent l’ouvrage sur le métier » pour continuer à progresser.

Les solutions sont les mêmes que pour le 1er constat : connaissance de soi, confronter son point de vue, nourrir ses connaissances et expériences, se faire accompagner, etc…

3ème clé : Réussir l’art du zoom et du dé-zoom

C’est en observant des dirigeants en action dans leurs entreprises lors d’immersions que j’ai fait ce 3ème constat. Certains dirigeants se concentrent sur la vision d’ensemble en travaillant la vision, la stratégie, les projets d’avenir. D’autres concentrent leur énergie dans le détail, le quotidien souvent en faisant de l’opérationnel. Un dirigeant qui réussit a cette capacité à changer de focale très régulièrement (parfois plusieurs fois pas jour). C’est un copain qui m’a soufflé cette expression du « zoom et dé-zoom » 😉

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Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ?

👉 Zoomer : le dirigeant s’attache aux détails, à des situations précises : il aide son équipe à résoudre un irritant, une tension entre 2 personnes. Il célèbre une réussite, annonce un nouveau client ou bien participe à l’optimisation d’un process. Zoomer, c’est observer le quotidien, pas à pas pour se mettre au niveau du vécu de l’équipe et l’aider à s’améliorer. Ne dit-on pas que le diable se cache dans les détails ? La démarche Lean est une bonne illustration du zoom.

👉 Dézoomer : le dirigeant garde une vision d’ensemble, une stratégie et donne la direction. Par exemple, il ajuste et partage sa vision et sa stratégie, accompagne les compétences de son équipe. Il peut (co)construire des objectifs, concevoir les produits et services de demain ou bien porter des projets structurants. Dé-zoomer, c’est prendre du recul pour avoir un coup d’avance et réfléchir à l’ensemble !

Se préparer en tant que manager

Prenons l’exemple de l’accompagnement au changement : un dirigeant envisage un changement d’ERP ou un déménagement de site. Il va devoir dé-zoomer pour appréhender l’ensemble du projet et du « pourquoi » de ce choix (contraintes et opportunités, avantages et inconvénients). Une fois le choix acté, le risque c’est de se désintéresser du « comment » avancer. C’est là qu’il y a besoin de zoomer : pour accompagner des réticences individuelles, enlever les cailloux des chaussures en regardant de près le quotidien de l’équipe.

Cette capacité à changer de focale est une vrai force pour dirigeant. C’est un exercice exigeant qui lui permet d’atteindre ses 2 objectifs principaux : obtenir des résultats (performance) et construire son équipe !

Déléguer pour faire monter en compétences, progresser, changement managérial

3 clés ! 3 constats qui – sans garantir que ça marche à tous les coups – permettent à un dirigeant de réussir à embarquer son équipe dans son projet. Posture, attitude, prise de recul, formation conviction sont des ingrédients nécessaires. Rajoutons à cela un zest d’humilité et vous aurez la recette pour entrainer votre équipe vers plus de performance !

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